Prison World

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Ahuura Nah || ~ 100% ~ || [Groupe: Personnel]
Ahuura Nah
Professeur
Ahuura Nah
Messages : 6 Date d'inscription : 17/09/2018 Age : 25 Féminin Petite copine/Petit copain : Ma main gauche? *fuit*
Ven 21 Sep 2018, 3:28 am
'' My eyes are up here, you know?''

   My identity ☆Nom : Nah
Prénom : Ahuura
Âge : 27 ans
Nationalité : Americaine
Sexualité : Homosexuelle
Emploi : Professeur carcérale
Délit(s) : Officiellement, aucun...
Qui vous a envoyé ici ? : Mon ego et ma curiosité
Nom de l'effigie de votre personnage manga : Camilla De Nohr, venant de Fire Emblem Fates


what about my face?

Fixant mon miroir, je toisais ce doublon qui était le mien. Je le connaissais par coeur, je me connaissais, et pourtant, il me semblait étrangement lointain et inconnu. Irréel,  tel le reflet des nuages vascillant sur les douces vagues de l'océan. Oui, cette vision de moi-même me laissait un goût amer chaque matin tant elle semblait trop parfaite, trop soignée pour être moi. Alors, du bout des doigts, j'effleurai l'immuable reflet qui me faisait face.

Peint sur cette toile lisse, ce portrait de fusain et de pastel soutenait mon regard. Son teint de porcelaine semblait plus immaculé que le blanc de papier, et les courbures généreuses de sa silouhette étaient finement dessinées comme de la main d'un artiste habile. Ces traits sensuels, attisant facilement les regards, offraient aux yeux un décolleté aussi ouvert qu'une camélia en floraison. Et lorsqu'elle se mouvait, c'est à un serpent de charme que l'on faisait face, envoûtant et gracile.
La moitié de son visage était voilé par ses cheveux lilas, qui arboraient cette douce teinte parme en ondulant avec délicatesse, tel un tracé d'aquarel poursuivant sa course le long de son corps, jusqu'à ses hanches. Seul son oeil droit restait visible, contrairement à son voisin lointainement caché dans les champs de lavande, jalousement gardé comme dans un jardin secret. Ce solitaire, apparent, brillait d'un éclat pourpre, comme taillé dans un précieux  améthyste. À lui seul pourtant, il etait si expressif. Il etait à la fois fort et vide, et se muait à la volonté de sa détentrice ; il pétillait si elle riait, il foudroyait si elle pestait, il parlait en même temps que ses lèvres ; et ce, tel un acteur de théâtre presque trop entrainé. Cet iris de vin était particulièrement prenant, somme toute. Mais il était si facile de se perdre en son sein, que sa profondeur semblait pouvoir rivaliser avec le plus sombre des gouffres abyssaux. En un regard, on le croirait capable de faire brûler la neige , de faire s'écrouler les plus hauts monts, ou encore de taire la plus violente colère des ouragans.

Ce reflet avait tout de ce qu'on qualifierait de belle femme, bien habillée, au parfum épicé, à la voix mure. C'était une douce vision certe, mais aussi une tendre illusion. Je ne savais que trop bien que l'apparence n'était que déguisement, que mes lèvres d'ange n'étaient que la porte des enfers.

Ma main glissa le long de ce miroir trompeur, et je la portai alors à mon visage, soulevant ma chevelure pastel qui en cachait la moitié.

Si généralement les personnes qui m'entouraient ou que je rencontrais se plaisaient à faire face à cette image parfaite et voluptueuse, mon vrai visage, celui que moi j'appréciais, celui en lequel je me reconnaissais, se trouvait sous ces mèches violacées que je ne relevais presque jamais. C'est dans cette imperfection tue que je me retrouvais pleinement.
Comme deux faces d'un même tableau, comme deux mondes qui se recoupaient, et à l'image la noirceur de l'humanité ; des cicatrices prenantes léchaient ma peau, telles des flammes ardentes avides d'embraser leur territoire. Elles dévoraient, souillaient et rongeaient mon profil gauche, entachant l'apparente pureté de mon teint, et avalant au passage cet oeil éteint et clos comme dans un éboulement tumultueux.

Dans ce simple geste, je trouvais la satisfaction de pouvoir défigurer ce portrait idyllique et idéalisé qui se dessinait dans ce miroir; et à cette simple pensé, je vis sur mes lèvres se tracer l'esquisse d'un sourire narquois.


Inside my head ~

Déterminée - posée - réfléchie - bonne oratrice
Hypocrite - solitaire - manipulatrice - curieuse





Je marche.
L'aurore se lève. Le soleil sourit. Et moi aussi. Le sol gronde. Le ciel pleure. Et moi aussi. Les immeubles s'étendent de toute fierté, tête haute. Et moi aussi. Les pavés de pierre, le long des rues, restent de marbre. Et moi aussi. Encore et encore, à chaque rencontre, à chaque approche ; à chaque élément sa facette, à chaque évènement son masque à mettre. Je change. Encore et encore. Je change de visage.
Je marche.
Les arbres se courbent face au vent. Le ciel mue de sa couleur et de son temps. Moi aussi. Je continue. Je marche. Je change. Encore et encore. Je fais semblant. J'erre nonchalamment. Je suis las. Je suis hébétée. Je suis émue. J'aime. Je rougis. Je prie. Je peste. J'insulte. J'accuse. Je nie. Masque de peine. Masque d'allégresse. Masque de Haine. Masque d'ivresse. Masque de colère. Masque de bonté. Masque pour plaire. Masque de fierté...

J'ai mille faces. J'ai mille mondes. Milles ombres.
Non... Bien plus encore. Ils sont innombrables.

Innombrables, et pourtant, je les enfile chaque jour sur mon visage, ils me collent à la peau, ils me siéent si bien qu'ils doivent pénétrer ma chair pour vous sembler si réels. Ils sont là pour vous plaire, pour répondre à vos attentes, mais dans le fond, ils ne sont qu'une carapace, une barrière,  je ne vous montre pas ce qui se cache derrière. Car entre les mots de mon art oratoire, derrière mes sourires factices, il n'y a qu'un simple synonyme du mot "Néant".

Je suis simplement humaine, avec ses faiblesses bien cachées; je ne suis rien de plus, je suis vide ; je ne suis que la flamme vascillante d'une bougie noyée au coeur des ténèbres, un bourgeon fané qui s'est égaré sur une pierre. Pas plus, pas moins. Je crois que je me suis tellement refermée par le passé, j'ai tellement été accablée par la solitude, que maintenant j'ai oublié comment ressentir. Maintenant j'aime la solitude, quand elle me prend dans ses bras, me caresse délicatement, je ressens que j'ai plus besoin d'elle que des autres gens. Et de toute façon, les émotions riment avec routine, avec habitudes et attachements, et je déteste la Routine. Je l'exècre. Je préfère avoir oublié comment exister, c'est plus simple, moins douloureux, et finalement je me plais à juste être là pour être, pour observer, et pouvoir me languir de l'humanité et de sa noirceur. Je suis une spectatrice, et j'aime l'imperfection, la violence humaine.

Je suis maître de l'hypocrisie, vous me voyez parfaite, mais je reste finalement loin de vous, je me joue de vous, et j'aime ça. Laissez-moi dans mon coin, et je vous observerai en souriant ; approchez-vous et je vous mordrai si vous arborez le moindre signe aggressif. Je suis déterminée à rester sur mon siège, loin de vous; et je ne me laisserai pas me faire déloger.

Je reste clouée, je ne bouge pas de ma place. Je vous souris, je rigole avec vous. Mais dans le fond, je vous épie, je vous étudie, j'apprends de vous. Je guette, tel un rapace repérant sa proie, tel un fauve attendant le moment pour bondir. Derrière mon masque d'alacrité évidente, j'attends de pouvoir jouer de vous. De vous voir au loin, souffrant.
Les liens ne sont qu'outils à exploiter, le sourire n'est qu'un appât, et les autres ne sont que les autres. Ils ne m'empêcheront pas d'avancer.

De marcher. De changer. Encore et encore.

Je m'éloigne. Je poursuis mon chemin.
Je m'enfonce,  je m'éloigne.

Je marche.



This is my story...
Entendez-vous ces cliquetis incessants, ce vacarme mécanique au son cuivré qui se répète inlassablement ? Entendez-vous cette symphonie désaccordée de la danse des rouages, immuable, qui nous entraîne chaque jours ?

Allons, soyez honnêtes, vous aussi vous la connaissez, vous aussi vous y faites face quotidiennement. Je suis sûre que si vous tendez l'oreille, vous l'entendrez ; si vous ouvrez les yeux vous saurez… C'est elle. Cette machine, c'est l'assassin du temps, la dictatrice du destin ; celle qui plie les hommes à sa volonté cynique, celle avec qui nous dansons chaque jour sans pouvoir nous extirper de ses tendres bras illusoires... C’est elle, celle que l'on nomme « la Routine ». Vous aussi , elle vous a injecté son poison dans vos veines, et depuis son envie de stabilité vous accable. Elle vous a rendu amoureux face aux jours paisibles qui reviennent encore et encore, aux saisons qui se succédent. Elle vous rassure, et ça vous convient, d'entendre votre réveil tous les matins à la même heure, de voir les mêmes sourires et les mêmes lueurs.
Ne vous méprenez pas cependant, je ne vous juge pas, moi aussi j'ai autrefois été touchée par ce doux curare, je sais de quoi il en retourne… Et je le regrette même parfois, car il n’y a d’illusion plus paisible que de tranquilles jours qui se répètent. Mais quelque chose en moi bouillonnait, refusait de prendre sa main faussement chaleureuse ; je n’arrivais pas à me plier à elle et rentrer dans le moule…
On dit que la plupart des gens qui sortent ainsi du moule sont des originaux, des fous, des criminels, et par les temps qui courent que leur place était en prison.
Oui je fais partie de ceux là, de ces étranges qu’on cherche à éviter, mais bon, au moins je me suis retrouvée du bon côté des barreaux. Je n’ai pas fini sur cette île en tant que numéro, entre quatre murs d’une boîte qui sert de cage ; même si après tout, je l’avoue, je l’aurais peut-être mérité...


D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours vécu dans le Bronx. La réputation de ce joli petit coin pas vraiment paisible parle d’elle-même, n’est-il pas ? Mon père était immigré, il venait de par delà la frontière, et a rencontré ma mère là bas, dans ce « bas quartier » de New York. Un immigré et un americaine pauvrette qui vivait dans le Bronx, voilà la belle affaire ! Rien de bien folichon ou d'extraordinaire à en tirer, croyez-moi, ils ont juste commencé a suivre ensemble leur chemin, au cœur de ce bitume grondant qui m'a accompagnée depuis ma naissance.
À l’époque où j'ai vu le jour, le Bronx n’était pas encore si dynamique ni encadré qu’aujourd’hui, et la violence n’avait donc pas encore chut. C’était un peu le "Dawa", si vous voulez, mais… Non, en fait, vraiment, c’était le "Dawa". Mes jours furent tôt rythmés par la petite frappe, les bandes, la vie de cité avec ses avantages et ses inconvénients en somme. En fait, ma Routine, je ne la voyais pas encore comme une machine, telle que nous en parlions plus tôt ; mais plus comme le vacarme quotidien de cette vie bercée par le bruit lointain des klaxons, de ces crissements citadins monotones, de la fumée de cigarette, des crachats et des rires, du son des souffles et des râles d'ivresse, sans oublier les claquements de mains à chaque fois que des acolytes d’un même groupe se croisaient. Voilà, ça, c’était mon enfance, mes habitudes de tous les jours ; ma vie de rue, pour bien résumer. Inconfortable mais dans laquelle je me trouvais bien pourtant, dans laquelle j'ai pu grandir.

Seulement, dans le Bronx, là bas, tout dépendait du pouvoir municipal ; et si tu perdais tes parents dans une affaire louche qui respirait le règlement de gangs, et qu’ils voulaient pas se mouiller et suivre l’affaire… Et bien ils enterraient le dossier, tout simplement. Le "Dawa" quoi, vous disais-je, le vrai. Et moi? Moi j'étais là, gamine de la quinzaine d'années, au milieu de ce joyeux carnage, et bien sûr , c'était tant pis pour moi. La lune n'avait pas cessé sa course dans le ciel quand c'est arrivé, les étoiles sont restées muettes devant ma solitude, et je n'avais que la brise fraîche pour caresser mes joues où coulait de l'or limpide. Alors, la rue était réellement devenue ma Mère.
Ce n'était plus la rue, mais La Rue. Il n'y avait plus qu'elle, la Solitude, et moi.
Cruelle mais juste, où que j'aille elle était là pour moi, elle me rassurait parfois, et me ramenait à la dure réalité d'autres fois. Elle pouvait arborer un si beau visage certains jours, et pouvait briller de mille feux, comme montrer sa grisaille et sa colère. Je connaissais ses trottoirs comme si c'étaient ses bras qui m'enlaçaient, et elle me chantait la même berceuse chaque soir. Son souffle parfois chalheureux, parfois frais, accompagnait le mien, fébrile, peu importe son rythme. La Rue a donc suivit mon enfance, mon adolescence, elle m'a présenté des amis aussi. À ses côtés,  j'ai beaucoup appris. C'est là que j'ai compris. Le vie, la routine, ce n'était qu'une énorme machine, dont il fallait suivre le rythme, s'abandonner à elle pour se rassurer, pour survivre. C'est sa mécanique entraînante qui m'a poussée à garder la main de La Rue, ma Mère, telle une enfant égarée.

Mais voilà, elle ne m'avait pas vraiment conduit sur le bon chemin, ma Mère. De la petite frappe j'étais passé au vol, de la bagarre aux vraies violences, et de la bande aux gangs organisés. Après tout, je n'avais pas de toit à risquer, je n'avais pas de famille à inquieter, ni une quelconque autre attache... Plus les années s'écoulaient, plus mon chemin s'assombrissait en ce sens, et pourtant la criminalité était de plus en plus réprimée avec le temps. Les jugements et les emprisonnements devenaient fréquents. Après toutes ces années de silence, les forces municipales ont finalement commencé à agir et à s'organiser pour l'oppression de la violence. L'étau se resserrait petit à petit sur moi... C'est lors d'un règlement de gangs, que ce piège se referma véritablement. Nous étions 3 groupes, au complet, sur place, dont le mien, et nous avons commencé à nous battre comme des chiens sauvages, armés, comme si nos crocs aiguisées n'attendaient que de se planter dans la chair de nos ennemis, comme si la rage qui papillonnait dans nos ventres était un instinct  trop longtemps oublié. Allez savoir ce qui nous avait pris de nous livrer à une telle mêlée où tous les coups étaient permis, d'autant plus je ne sais moi-même plus de quoi il était question; sans doute de territoire ou de trahison pour que ce soit si violent et que même des civils sur place soient impliqués. Les forces de l'ordre sont arrivés quasiment en même temps que les secours, et le désordre régnait en maître sur les lieux, au point où démêler victimes et bourreaux fût difficile.
C'est là que la chance a tourné en ma faveur. À moins que ça ne soit le hasard, ou au contraire le destin... Je ne vais pas vous mentir, je ne me souviens guère de la fin de ce combat acharné, si ce n'est  de l'odeur âcre qui prenait mes poumons, de la vue trouble qui m'empêchait de distinguer qui voulait me proteger ou m'achever, du pavé froid de la rue où nous oeuvrions, ainsi que du gout amer du sang dans ma bouche. Tout était devenu si trouble, si sombre, si glacial.
Lorsque je m'étais réveillée, j'étais à l'hôpital. Tout mon corps était parcouru de douleurs, quelques fins tuyaux relayaient mon bras à une perfusion, et surtout, la moitié de mon visage avait été perdu dans la bataille, et se retrouvait maintenant rongé de blessures, et pansé. Malgré le flou qui encombrait mes souvenirs, j'ai vite compris que je n'avais pas été embarquée avec mes camarades, les autres membres de mon gang, mais que dans cette histoire on m'avait crue... simple civile. Je n'ai pas eu d'interrogatoire,  je n'ai pas eu de jugement, je n'ai rien eu de ce que je méritais,  en soit.


Je vous arrête cependant dans vos pensées: je n'y ai point vu un second souffle, ni une porte donnant sur une nouvelle vie à commencer, ou un moyen de me racheter. Il ne s'agissait pas d'une prise de conscience qui a éclairé ma voie, ou d'une quelque calomnie de ce genre. Ça, ça ne vaut que pour les héros des films, et je ne suis ni une héroïne, ni un personnage de film. Je vis dans ce monde, comme vous, comme tous ces gens que l'on peut voir marcher dans la rue. Je suis humaine, avec sa noirceur, son point de non retour ; et mon passé m'a pourrie jusqu'à la moelle. La criminalité, c'etait tout de même ma Mère, La Rue, qui me l'avait inculqué, et cela faisait comme partie de moi depuis lors. Cette violence et ce bas-fond humain après tout, faisaient de moi une de ces originaux que l'on voulait tant enfermer, de ces fous étranges qui ne rentraient pas dans le moule, qui se refusaient à l'ennui de La Routine, qui ignoraient les codes faussement tracés par la société; et j'y trouvais là une certaine satisfaction. Disons qu'avoir joué ainsi aux pions, qu'avoir offert ma vie au danger, qu'avoir perdu la moitié de mon visage et qu'être criblée de cicatrices m'a fait comprendre que la criminalité que je cherchais, pour satisfaire mon égo, n'était pas celle d'une actrice mais d'une spectatrice. Oui, pour faire pétiller mon âme et me sentir vibrer et vivante, à l'écart des rouages redondants de La Routine, ce n'est pas "mettre sur la gueule des autres" qu'il me fallait, mais "regarder les autres se mettre sur la gueule".

À ma sortie de l'hôpital, j'ai commencé à me reprendre en main pour changer de vie, et m'éloigner des "acteurs", et m'accrocher à mon idéalisme de "spectatrice". J'ai trouvé un endroit où vivre loin du Bronx, commençant a prendre goût au confort que je n'avais jamais connu jusque là, puis, je me suis mise à étudier, je savais ce que je voulais faire, devenir. Alors j'ai continué ma route vers la violence idéale, et je suis devenue professeure en millieu carcéral. Être professeur dans ce milieu, c'était  vivre dans un milieu empli de violence, etre si proche de la criminalité, sans pour autant être touchable. C'était pouvoir échanger avec les détenus, et pouvoir autant les étudier que leur permettre d'étudier. C'était assouvir ma curiosité et non mon instinct. C'était ne voir aucun jour semblable. J'étais libre d'aller enseigner de prison en prison, en me delectant toujours autant du mal.

Et c'est finalement sur cette île que j'ai trouvé les premières loges d'une représentation que j'avais tant attendue.



Entendez-vous ces cliquetis incessants, ce vacarme mécanique au son cuivré qui se répète inlassablement ? Entendez-vous cette symphonie désaccordée de la danse des rouages, immuable, qui nous entraîne chaque jours ?

Vous reconnaissez cette mecanique plus regulière que celle d'une horloge, plus fine que celle d'une montre, et plus sophistiquée que celle d'un orgue? C'est elle. Cette machine, c'est l'assassin du temps, la dictatrice du destin ; celle qui plie les hommes à sa volonté cynique, celle avec qui nous dansons chaque jour sans pouvoir nous extirper de ses tendres bras illusoires... C’est elle, celle que l'on nomme « la Routine ». Il ne tient qu'à vous de vous débarrasser de son tic-tac redondant, de l'ignorer, de vous boucher les oreilles... Je sais comme ce qu'elle offre peut vous sembler confortable, mais en ce qui me concerne, je n'ai jamais autant eu l'impression de vivre et d'avoir réellement trouvé mon chemin que depuis que je ne l'entends plus.

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Dernière édition par Ahuura Nah le Sam 17 Nov 2018, 1:30 am, édité 9 fois
Ahuura Nah
Professeur
Ahuura Nah
Messages : 6 Date d'inscription : 17/09/2018 Age : 25 Féminin Petite copine/Petit copain : Ma main gauche? *fuit*
Sam 17 Nov 2018, 1:09 am
Désolée pour le retard (et pour le double post), mais je voulais prévenir que ma fiche est enfin terminée! Après cette lonnnnngue panne d'inspi... xDD
Dites moi s'il y a le moindre soucis ou chose à changer! ^_^
Des zoubiiiis <3
Serah Kornikova Pietru
Prisonnière
Serah Kornikova Pietru
Messages : 19 Date d'inscription : 24/11/2017 Age : 27 Féminin Petite copine/Petit copain : Reno ♥
Dim 18 Nov 2018, 2:58 pm
Bienvenue parmi nous belle demoiselle ~


Tu es officiellement validée et assignée du statut de professeur dans notre merveilleuse prison.

Je t'invite à découvrir ton chez toi ici : https://prison-world-v3.forumsrpg.com/f55-appartement-n02 , et à notamment y ajouter une description pour qu'on sache un peu dans quoi tu vis Wink

Je t'invite aussi à entretenir un journal intime ou journal de bord pour tenir à jour des RPS et des relations dans la prison ici : https://prison-world-v3.forumsrpg.com/f28-journaux-intimes

Tu peux aussi chercher des amis et des élèves en demandant des RPS ici : https://prison-world-v3.forumsrpg.com/f53-demandes-de-rp

Et enfin voilà le lieu où tu pourras donner cours Razz C'est pas grand chose, mais on a un budget serré pour l'éducation des prisonniers... Alors quelques tables, chaises, un vieux tableau et des craies, ça devrait suffire, hm ? x) : https://prison-world-v3.forumsrpg.com/f71-salle-de-classe

Bon jeu parmi nous ♥️
Ahuura Nah
Professeur
Ahuura Nah
Messages : 6 Date d'inscription : 17/09/2018 Age : 25 Féminin Petite copine/Petit copain : Ma main gauche? *fuit*
Dim 18 Nov 2018, 11:19 pm
Whello madmoiselle ! ^3^ ~

Ça rouuule, merci pour la validation, le statut, et tous les liens j'irai checker tout ça ♡ ^_^

(Pas de soucis pour le budjet restreint, plus c'est etroit, plus on est serrés, et plus on est serrés... hum! On connait la suite 8D)

À que bientôt ! :3
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